Articles

Sparring à vitesse lente.
Un ancien savoir pour le monde moderne.
Les coups,  prenez les ou regrettez les.
Systema : l'art martial russe. 
La façon dont l'eau coule. V. Vasiliev

Et à consulter sur cette même page :
 
La gestion des coups. Jim King. 
A propos du Systema. Sonny Puzikas.
Exercices du matin, Valentin Talanov.


La gestion des coups.

Certaines questions ont été posées dans un article récent, au sujet de l'absorption des coups. Il a été fait référence à une vidéo (Strikes, je présume) dans laquelle plusieurs personnes recevaient différents coups, dont certains atterrissaient dans la région du plexus solaire.
Cette personne expliquait qu'il avait essayé de pratiquer sur lui même, ainsi qu'avec d'autres personnes le frappant, ce qui lui avait apporté peu de progrès et d'éclaircissement, et il se demandait si être relaxé était réellement la meilleur réponse étant donné que se tendre semblait offrir une meilleure protection, ceci, bien qu'il admit avoir des difficultés avec les coups, qu'il soit tendu ou relâché. En réponse une seconde personne a ajoutée qu'elle aussi avait des résultats limités en se frappant elle-même et se demandait ensuite si effectuer une rotation du corps au moment de l'impact ne serait pas plus efficace. Bien que je ne fasse pas autorité sur le sujet, je peux parler comme un de ceux qui ont été « effleuré » par les meilleurs.

Absorber un coup est bien plus qu'une réponse corporelle à une question corporelle, chaque percussion a des racines dans le corps (physique), l'esprit (mental-intellect-désir, et l'âme (essence divine insufflée dans l'homme). Donc, quand un coup est reçu ou absorbé, nous répondons à ce coup dans chacune de ces trois sphères. Cette interaction à lieu, que le participant en soit conscient, ignorant ou même sceptique.
Cette tripartition de l'humain a une résonance dynamique sur l'entraînement et la vie dans le Systema, mais cette discussion conviendrait mieux à un article différent.

Le mouvement relâché est mieux défini comme n'étant pas restreint par des tension physique, mentale, sociale, ou spirituelle, plutôt que par une absence complète de tension physique ou autre perturbation. Biomécaniquement parlant, un certain degré de tension physique doit être employé afin de maintenir une structure correcte, ainsi qu'une bonne exécution de mouvement. Dans le Systema, cette tension physique est localisée aux muscles, tendons, ou ligaments qui le requièrent, tandis que le reste du corps, de l'esprit et de l'âme sont préservés des tension avec calme et confiance. Cette harmonie entre tension et relâchement complémentaire est contrôlée par notre respiration. Que vous inspiriez ou expiriez sur un mouvement donné est moins important que la connexion du mouvement avec un cycle respiratoire complet. C'est fondamental pour ce que nous faisons. De plus, il ne suffit pas simplement de respirer pendant que nous bougeons. Nous devons aussi porter attention à la qualité de notre respiration si nous voulons conserver une liberté de mouvement. La si phénoménale dynamique du Systema repose sur le fait que la pierre angulaire de tous ce que nous faisons et croyons est la liberté du mouvement. Dans ce contexte, la liberté se réfère à cette capacité de vivre et bouger confortablement dans l'infini variété des possibles sans se laisser submerger par eux. Une respiration correcte et de qualité est essentielle à cette liberté.

De nombreux étudiants, lorsqu'ils débutent, sont tendus et rigides (sur tous les plans). En se concentrant sur le domaine physique, avec le temps et la compréhension, ils prennent le pan opposé et deviennent trop relâchés. Cette phase de « sur-relaxation » est normale vu que l'étudiant apprend à bouger à travers l'imitation, les données visuelles et les sensations internes empiriques. A un certain stade, un point d'équilibre sera obtenu. Ce point d'équilibre entre tension et relaxation est obtenu lorsque l'étudiant circonscrit la tension nécessaire précisément sans la laisser déborder en d'autres parties du corps où elle impliquerait une néfaste restriction de mobilité. Cet équilibre est décrit comme un devenir « solide » (ndt plein ou unifié pour d'autres arts martiaux).

Quand on en vient à absorber les coups, ce point d'équilibre entre tension et relaxation est atteint grâce à l'expérience. Par une longue pratique, toujours ! ( En aparté pour les anciens pratiquants, cet équilibre n'est pas comme un vaccin polio qui, une fois réalisé, l'est pour la vie. En fait, ce point d'équilibre est plutôt comme une fontaine de jouvence. Une fois son emplacement découvert, il est nécessaire de retourner s'y abreuver pour maintenir vitalité et compréhension. Je ne suis pas qualifié pour parler au nom de Vladimir, cependant je crois que c'est un des concept auquel il faisait référence dans son puissant article « Psychological Rebound ». Dans de nombreux cas, il est plus important de donner que de recevoir.).

Tout ceci étant dit, les questions et expériences que ces étudiants détaillent sont représentatives pour la plupart d'entre nous qui recevons des coups. Initialement, du fait de le fierté et de la peur, nous utilisons une tension musculaire pour arrêter le coup. Ceci fonctionne aussi longtemps que la personne donnant le coup se base aussi sur sa force musculaire et que son effort est plus faible que la tension protectrice exercée par nos muscles. Cependant, considérons les mécanismes d'usage de la tension musculaire. A chaque impact, des ondes de choc résonnent des tissus musculaires tendus jusqu'aux zones plus faibles de notre anatomie. Ainsi le corps entier est frappé et souffre. Dans ce contexte, les effets de chocs successifs, même léger, peuvent se cumuler rapidement. Dans certains cas, un petit coup bien placé peut avoir le même effet dévastateur qu'un coup plus profond placé grossièrement. Nombre d'entre nous peuvent attester de cette vérité, sans même parler de coups plus fort que nous puissions le supporter.

Dans la phase d'entraînement suivante, nous essayons d'être complètement relâché pour absorber un coup. En théorie, on espère stopper le choc grâce à l'inertie de notre masse physique. Pour preuve, nous nous référons à l'effet absorbant d'une frappe dans un sac de sable ou de haricot. Ce triomphe de la physique est un vain succès, vu que les « haricots » amotissant le choc dans notre corps sont nos organes internes ! Après quelques uns de ces « succès », on en revient rapidement à la tension musculaire, étant donné que les bleus protègent l'égo plus que l'attitude peu guerrière de désespérer lorsqu'un poing se retrouve profondément enfoncé dans notre estomac. Ainsi, être absolument relâché ne semble marcher qu'une seule fois !

Aussi comment se fait-il que certains individu semblent absorber des mauvais coup sans être rigide ou trop relaxés ? Si vous focalisez sur la position physique, la mécanique, ou le conditionnement pour trouver la réponse, vous regardez au mauvais endroit. Rappelez vous que donner ou prendre un coup intervient dans les trois parts de notre être.

Quand je prends un coup, je sais que je dois être préparé dans les trois sphères de mon être. Cette préparation est plus qu'une concentration et une relaxation dans les quelques petites secondes qui précèdent le coup. Mais si on s'intéresse seulement à ces quelques secondes précédant le contact pour tirer un enseignement sur la manière dont j'absorbe personnellement les coups, je place ma plus grande attention sur ma respiration, mes épaules et mes hanches. Respirer calme l'âme, et l'âme contrôle l'esprit et les émotions. Si l'esprit et les émotions sont calmes, le corps les suivra en se relâchant. La peur ne fait pas partie de ce processus mais un respect solennel du contact, oui, d'où la nécessité du relâchement des épaules et des hanches. Quand le coup entre en contact avec mon corps, je respire calmement, en proportion avec l'intensité du coup. La clef est de respirer à travers l'endroit exact du coup. Admettons le, c'est une idée farfelue. Mais cette vive respiration entraîne une tension localisée apte à protéger notre corps. Toutes les zones attenantes qu'elles soient physiques, mentales ou spirituelle doivent rester calmes et capables de bouger. Les hanches sont notamment le point crucial du mouvement. Si ma respiration n'est pas synchronisée ou a lieu au mauvais endroit, le coup aura tendance à rentrer dans le corps. Je dois rapidement retrouver mon sang froid à travers une respiration calme et délibérée ainsi qu'un mouvement relâché. Je respire pour maintenir le coup hors de mon corps. Lorsqu'il est à l'intérieur, je vais devoir le gérer à un différent niveau... et ceci très rapidement ! Je dois récupérer mon rythme respiratoire ainsi que ma liberté de mouvement. Le plus je tarde, le plus je me renferme sur moi-même. Si mes hanches se raidissent, la restriction du mouvement empêche l'énergie du coup de se dissiper vers le bas. De manière générale un mouvement restreint est accompagné d'une respiration inadéquate. Une mauvaise respiration indique souvent la présence de tension dans le haut du corps, le cou et les épaules et ainsi l'énergie du coup ne pourra se dissiper vers le haut. Le résultat de toutes ces tensions est que je mange complètement le coup !

Si le coup rentre dans mon corps, je dois le déloger immédiatement. Quand un coup puissant reste coincé à l'intérieur, je sautille immédiatement une ou deux fois pour relâcher les tensions diaphragmatiques. Ce faisant, je dois garder mon corps aussi relâché que possible. Mon point de focalisation est le diaphragme (je me concentre intérieurement sur le soubresaut du diaphragme lorsque mes pieds touchent le sol(à l'atterrissage)) . Si d'autres parts de moi-même sont tendues, ce saut « réparateur » enverra des ondes de choc causant encore plus de dommage. En général, les articulations des épaules et du cou se feront bien secouer si elles restent rigides. Dès que mon diaphragme se relâche je me met à respirer à travers les zones blessées. Cette action me donne l'opportunité de pouvoir expirer le coup. Rappelez-vous, un coup comporte bien plus d'une composante. Une fois qu'il est à l'intérieur du corps tout est affecté. Donc, quand un coup rentre à l'intérieur, tout notre être doit l'en déloger. C'est pourquoi être relâché a des conséquences différentes qu'être « solide ». Une fois que ma respiration et mon être sont restaurés, je me remets en piste pour d'autres coups.

Bien sûr, cette méthode rapide de récupération est inapplicable en combat. Il n'est pas dit dans le Systema que plus vous progressez dans votre entraînement plus vous devenez intouchable. Au lieu de cela, il est dit que plus vous progressez, plus vous serez à même de recevoir des coups ! En combat, il faut vous attendre à être frappé ! Il est donc intéressant de noter que récupérer d'un coup est une compétence nécessaire à n'importe quel combattant. Donc … Comment pratiquer pour parvenir à récupérer d'un coup? Hé hé!

Un exercice simple pour apprendre à connecter votre respiration avec l'absorption d'un coup : quand vous apprenez pour la première fois à recevoir un coup, la respiration est soulignée à l'impact à la fois pour apprendre à contrôler sa peur et pour prévenir d'un coup plus interne provenant de l'air comprimé dans les poumons ou l'abdomen. Au début expirer au contact est mis en relief puisqu'il est naturel d'expirer pour relâcher une tension. Avec le temps, l'expir et l'inspir sont utilisé indifféremment. Ne vous précipitez pas pour essayer ceci ! Cette respiration interchangeable est une question de temps et d'expérience.

Des attentes irréalistes ou trop rapides génèrent des tensions cachées dans les trois sphères. Soyez sûr qu'un coup ira à la rencontre de ces tensions !
L'impulsion naturelle à expirer est incorporée à un exercice de premier niveau où une poussée soutenue au niveau de l'abdomen est utilisée à la place d'un coup.
L'individu est incité à se considérer comme un soufflet ou un ballon rempli d'air. Quand on pousse sur son abdomen, cette action chasse l'air de ses poumons. Si l'individu respire de son propre chef en anticipant mon action, je l'arrête immédiatement et renouvelle l'exercice. C'est un détail important.

Si une personne utilise plus tard une contraction de son diaphragme pour forcer l'air à sortir de son corps soit en contradiction avec le timing, soit en disproportion avec la force de mon impact, cette contraction créera une voie grâce à laquelle mon coup pourra cheminer jusqu'aux autres parties du corps. Aussi, la première étape pour apprendre à respirer correctement quand on absorbe un coup est d'apprendre à partir d'une poussée. Quand on y pense, les coups sont juste des poussées de grande intensité exécutées dans un court laps de temps (ce concept améliorera aussi vos coups.).

On ne peut apprendre efficacement à recevoir des coups en se frappant soi-même. Premièrement, la biomécanique ne permet pas de se frapper soi même efficacement. Deuxièmement et encore plus important, la pensée est trop emmêlée entre la volonté de donner et de recevoir. C'est exercice n'est donc pas honnête. Se frapper soi même à main nue ou avec divers objets peut avoir un intérêt (ndt d'auto-massage par exemple) mais encore une fois ce n'est pas le sujet de cet article.

Enfin, effectuer une rotation sur soi, d'une manière générale, ne permet de recevoir les coups que si la position est biomécaniquement correcte, ne crée pas de restriction de mouvement et ne vous met pas en danger. Si vous essayez d'esquiver ou de rediriger une attaque, faites le avec une forme de corps correcte. Ensuite, lorsque vous serez plus à l'aise, vous verrez de nouvelles opportunités en utilisant les postions inconfortables comme moyen d'évoluer vers des positions plus avantageuses. Le Systema met l'accent sur la Respiration, la Structure, la Relaxation et le Mouvement pour établir de solides fondations. La rotation du corps n'est qu'un outil, pas un principe.

J'espère n'avoir ennuyé personne avec ce long article. Merci d'être resté suffisamment attentif pour parvenir jusqu' à la fin de celui ci !

Jim King (traduction Loïc Santiago et L.V)


A propos du Systema... 

Afin de s’empêtrer dans dans des discussion sans fin et ne rimant à rien avec d'innombrables « experts » (souvent titres et justifications à l'appui, et souvent plus qu'enclin à exposer leur background comme preuve qu'ils savent de quoi ils parlent) à propos du Systema.

En tant qu'étudiant de la violence, chacun devrait être capable de s’intéresser à de nouveaux concepts, idées et approches d'une position neutre, sans être affecté d'idées préconçues. En tant qu'étudiant sérieux de la violence (« expert »), chacun devrait ne pas s'empresser de juger quelque chose sans en avoir goûté l’expérience. Expérience avec un sérieux étudiant (un « expert ») de la méthode en question.

Il n'y a aucun problème à se questionner. Un long et minutieux examen est souvent préférable...

Les innombrables dogmes qui sont appelés « vérité » par beaucoup d'adhérents zélés à des méthodes dogmatiques x ou y, ont emmené l'entraînement au combat à un stade où toute déviation de la « vérité » largement acceptée (par exemple reculer comme une constante dans un combat ou bien l'engagement au corps à corps (clinch) comme un passage inévitable ) est considérée comme une approche irréaliste, une fantaisie stupide, un passe-temps marketing, voire un dangereux mensonge. Ceci sans réel processus d'investigation, de recherche ou d'entraînement.

L'incapacité à questionner les croyances les plus fondamentales concernant toute chose relative à la violence conduit à une stagnation dogmatique. Le MMA a imposé au public cette ennuyeuse tendance dans le monde de la self defense et de l'entraînement au combat. Beaucoup de pratiquants de MMA sont aujourd'hui tout autant, sinon plus qu'incapable (ou sans volonté) de questionner leur propres croyances, et beaucoup pensent que leur vérité est ultime. Est-ce réel?

En mettant à part les personnes suivant les dernières tendances (quel est le prochain gros événement?), beaucoup d'étudiants de la violence sont fermement établis dans leur manière de faire les choses en ce qui concerne la préparation au combat. Souvent, il s'agit même plus que de trouver la méthode « logique et qui marche »... Parfois il s'agit quasiment de ferveur religieuse et d’idolâtrie envers certains individus et ce que ces experts font.
Parfois, c'est trouver une niche permettant à l'individu juste assez de challenge pour se sentir bien, se sentir évoluer en préservant la relative bulle de sécurité de notre fragile ego.
Souvent c'est un maquillage. Se donner l'impression que l'on s’entraîne « dur » est assez pour convaincre beaucoup que leur voie les conduira à pouvoir contrôler le chaos de la violence réelle. Des expression faciales crispées, des postures (tant physiques que psychiques), une montagne d'excessive tension dans tout ce qu'ils font (pour des raisons inconnues par la plupart)...
Le besoin, presque pathologique de gratification. Oui-c'est à beaucoup de niveaux ce qui dirige la plupart des étudiants de la violence. Mais de quoi diable suis-je en train de parler???

J'ai pendant des années parlé à beaucoup de pratiquants commentant le fait que les percussions du Systema sont de beaucoup plus intenses, pénétrantes et détruisant la volonté de combattre que ce qu'elles laissent transparaître... Esthétique non conforme? Est-ce que l'habileté à délivrer de la douleur à travers un mouvement a à se conformer à un certain schéma?
De manière intéressante, certaines de ces mêmes personnes, quelque temps plus tard, pendant qu'elles développaient cette capacité à frapper fort sans en avoir l'air, me confiaient qu'elles n'avaient pas l'impression de frapper fort... Et étaient embarrassés par le fait que leur partenaire d’entraînement soit en train d'expérimenter un coup d'une puissance substantielle alors qu'elles ne ressentaient aucun retour de frappe dans leur propre corps. Elles ne recevaient pas l'habituelle confirmation, n'obtenaient pas l'habituelle gratification de sentir qu'elles avaient frappé fort...

Le Systema...Comme très peu d'autres méthodes modernes à volonté martiale, cette méthode russe a générée beaucoup de discussions, d'arguments houleux et est souvent ridiculisée, pas prise au sérieux par beaucoup d'auto-proclamés experts de combats « basés sur la réalité ».
Alors que pour les pratiquants sérieux de Systema, cette critique semble avoir très peu d’intérêt, essayons tout de même d'examiner quelques conclusions et de regarder plus profondément certaines mé-compréhensions, mésinterprétations...
Le Systema est beaucoup plus qu'un art martial. Comme on dit, « c'est un système de combat créé à un moment donné...pour ce moment. ». Ambitieux état de fait? Stupide cliché? Impossible tâche?
Essayons d'y regarder de plus près.

La majorité des méthodes et des systèmes sont principalement focalisées sur les développement de compétences spécifiques à certains environnement, certaines situations. Cela donne à peu près ceci :
« Chacun doit être fort et avoir de l'endurance pour endurer les rigueurs des combats rapprochés... »
Réel état de fait. Continuons... Que signifie être fort dans le contexte du combat?
La recette traditionnelle contenant lever de pois, course à pied, quelques mouvements de gym, travail au sac de frappe et à la poire, assauts prolongés de lutte et une bonne dose de nouvelles fantaisies - kettelbell, crossfit, etc - jetés dans un mix- est-elle la réponse pour développer les attributs physiques correspondant au mieux à l'environnement du combat? L'est-elle?

Je soumet qu'elle ne l'est pas. Il y a de très profondes différences (spécialement dans le contexte du combat) entre utiliser la force et être fort. Les approches sus-mentionnées développent la capacité des combattants à utiliser la force à un plus haut degré que celui dont est capable leur opposant. La préoccupation du développement des grands groupes musculaires, requis pour les mouvements techniques grossiers (ndt mouvements prépondérants dans une situation de combat*), laisse de conséquentes lacunes dans le développement du tissu conjonctif et des muscles profonds qui peuvent et devraient obtenir une place prépondérante dans la préparation physique basique, de laquelle le travail combatif devrait dériver comme une extension de cette base de mouvement.
Dans le Systema, le conditionnement physique (souvent appelé par les pratiquants travail respiratoire, ou mouvement et relaxation) est très différent et la plupart du temps, même les combattants provenant d'autres disciplines pourtant bien entraînés, éprouvent de grandes difficultés même face à des exercices pourtant relativement basiques. Ces exercices exposent et ciblent immédiatement les déséquilibres (ndt entre les différentes chaînes musculaires, mais aussi entre les muscles et leurs moyens de fixité (tissu conjonctif)) si communs chez les combattant provenant d'autres disciplines.

Les attributs basiques nécessaires au combattant : la vitesse, la puissance (à la fois explosive et d'endurance), l'habileté à les générer dans des positions imparfaites et souvent désavantageuses lors même du mouvement. Une bonne structure corporelle (posture), la capacité à endurer de sévères impacts (répétés) et de rester fonctionnel jusqu'à la fin du combat. L'habileté à maintenir un équilibre psychologique et l'attention requise durant le chaos de la violence réelle et ceci tandis qu'endurant des degrés variés de punitions – tant physiques provenant de la confrontation elle-même que provenant de nos propres réponses physiologiques (bond du taux d'adrénaline et tout ce qui s'en suit).

Tout ceci et bien plus devrait être abordé par un étudiant sérieux. Juste savoir quels muscles sont concernés par tel mouvement et ensuite procéder au renforcement de ces muscles au moyen de lever de poids linéaire n'est pas assez. Étudier COMMENT ces muscles travaillent (dans quelle séquence, par quel implication du tissu conjonctif, les muscles profonds et les superficiels, les limitations imposées par une tension inutile des muscles périphériques, la compréhension de la physiologie de la fonction vasculaire et ses effets sur la performance, la compréhension des processus neurologiques associés), tout ceci dans une étude et une expérimentation profondes en connexion avec la structure du mouvement et la recherche d'efficacité...
Un sac lourd se balançant lourdement, et son bruit sourd sous l'impact de votre main...
Cela veut-il dire quelque chose dans le contexte du combat? Quelle est la différence entre le pouvoir de mettre quelqu'un KO et la capacité d'infliger de sévères dégâts aux tissus, même les plus profonds. Comme un traumatisme interne affectant les fonctions vitales. Et avant que quelqu'un ne s 'avance, cela n'a rien à voir avec le chi, ki, l'énergie interne ou autre... Juste de la pure physique, cinétique et mécanique.

Parlons de la tension. Et de son mal-compris opposé, la relaxation. Pour paraphraser les plus zélés partisans du statu quo - « il n'y a pas moyen d'être relâché sous le stress d'un vrai combat »...
Personne ne fait quelque chose pour se mettre mal à l'aise, personne ne marche intentionnellement de manière bancale, intentionnellement ne lance une balle médiocrement (s'ils sont sincères dans leur intention de bien faire), ou vous combat d'une manière qui leur est inconfortable, bio mécaniquement ou psychiquement. Même dans ces actions écartées de tout stress, personne ne se place dans une posture volontairement plus mal coordonnée ou structurée qu'il ne l'est naturellement ou qu'il s'est entraîné à être. Ils travailleront de la manière la plus efficace que leur mémoire, consciente ou inconsciente, et leur physiologie leur permettront. Notre corps cherche naturellement le confort.
La tension est inévitable. Nous nous tenons et bougeons (de toutes les manières y compris pendant le combat) grâce à une continuelle tension, changeante et adaptative. Elle est déclenchée par notre système nerveux central via les voies afférentes et efférentes, directement en lien avec ce que l'on peut appeler la mémoire musculaire-la mémoire de nos expériences passées qu'elles soient liées à des événements bon ou mauvais, vrai, faux ou indifférents. L'entraînement est une de ces expériences qui façonnent notre mouvement pendant le combat. Selon combien de temps nous nous sommes entraînés à bouger d'une telle manière, des réponses préconditionées face à certains stimuli auront lieu. Si le « dogme » dit que s'étaler au sol est LA seule réponse possible à un double leg takedown et que votre entraînement reflète cet état de fait, votre habileté à juste pouvoir esquiver sera sévèrement limitée. En réalité cela ne prends pas plus de temps d'effectuer un rotation de 45° que de plonger au sol et cela vous donne beaucoup plus d'option pour la suite des événement sans vous « marier » à votre attaquant.
Donc maintenant, la manière dont vous vous entraînez, que vous suiviez des vérités dogmatiques ou que vous essayiez de libérer votre mouvement et vos réponses de N'IMPORTE QUELLE limitation, physique ou psychique, déterminera la quantité de tension (limitation) inévitablement présente dans votre travail. Et par tension, j'entends plus que des tension seulement physiques.
S'entraîner à opérer sous le stress du combat avec le minimum de tension nécessaire procure la liberté de s'adapter instantanément à tout changement de situation, tandis que renforcer la voie des réflexes conditionnés créera un combattant totalement réactif. C'est survivre au lieu de prévoir.

Parlons de vitesse.
La vitesse vient généralement de trois sources : la peur, la connaissance ( la technique serait probablement un terme plus approprié), et la relaxation. Chacune de ces trois donne une sensation de vitesse.
La peur crée des réactions saccadées automatiquement, une action de type réflexe conditionné. Maintenant, quel est le problème avec la peur? Après tout, si la peur crée la vitesse et que la vitesse est désirable, alors la peur est-elle quelque chose que l'on veut réellement éliminer? Cela semble contre-intuitif... Le fait est que la vitesse procurée par la peur est incontrôlable. Elle est réactive par nature et en tant que telle, les mouvements permis par elle sont loin d'être les plus efficaces pour une situation donnée. La connaissance simule la vitesse parce que vous connaissez exactement le mouvement parfait à réaliser, en dehors de la vitesse proprement physique, elle représente la solution parfaite pour résoudre le problème. C'est un bon stade transitionnel, qui ne vient qu'avec l'entraînement. Et le temps... Finalement la relaxation permet un mouvement rapide. Les mouvements relâchés (encore, s'il vous plaît réalisez que quand je dis relaxation, j'utilise ce terme dans un sens plus large que relaxation physique.) sont libre de « bagages » (ndt pour bien comprendre ceci il faut savoir, voir et pourquoi pas ressentir ce que S. Puzikas entends par frappe sans bagage !). Personne ne peut atteindre ce stade sans être passé par les stades précédemment mentionnés. De plus, seul un corps et un esprit forts peuvent se permettre d'être relâchés.

La plupart des méthodologies partent du prédicat que la vitesse due à la peur est une constante et ne pourra être remplacée par rien d'autre. Mise en valeur par l'entraînement et l'apprentissage technique, oui. Le cœur d'une telle vitesse est alors la peur. Désormais les réponses de sont intégrées dans l'entraînement de beaucoup d'experts. C'est bien pour ce que c'est – un entraînement basé sur la peur. Est-ce que l'histoire s’arrête là? Je soumets que non...

Toutes les réponses que nous nommons instinctives sont elles vraiment naturelles ? Ou la plupart d'entre elles sont elles des réponses basées sur nos expériences et interprétations de la réalité ? Il est possible que la famille, la société et les normes culturelles aient une influence énorme sur nos manières de percevoir beaucoup de choses. (?) La douleur, le danger, les réponses émotionnelles aux stimuli... Nous prenons beaucoup de choses et d'attributs pour ce qu'ils ne sont pas – naturels et donc impossibles à changer. (ndt comme par exemple le fait de fermer les yeux à l'approche d'un coup sur le visage.) Et avec ces dogmes imparfaits, sans jamais les questionner, nous progressons (sans doute dans la mauvaise direction donnée par des présupposés inexacts...) dans notre préparation à faire face à la violence. En basant nos concepts d’entraînement sur des schémas prenant comme fondation ces présupposés inexacts...

Au cas où... Tout ce que nous faisons en combat ( tout aussi bien que dans d'autres domaines de la vie) doit être orienté vers un but... Est ce vrai ?

Un but après l'autre ou un but ultime ? La vision globale ?

Quand vous lancez un coup en direction de votre adversaire, qu'est ce qui est attendu ? Tout d'abord, que ce coup attérisse... Avec un peu de chance sur la cible choisie. Puis qu'est ce que ce coup aura comme effet sur l'adversaire ? Encore avec un peu de chance quelque chose de substantiel.

La plupart pensent que cela dépend principalement de leur capacité à générer de la puissance t de la vitesse. Oubliant la question de la bonne biomécanique, du bon timing, d'une absence ou d'une limitation de l'effet télégraphié du coup... Et même si on considère tout ces aspects et que l'on s'entraîne en fonction... C'est seulement 50% de la question qui est réglée. L'autre moitié le sera par votre adversaire, ses action, son mouvement, ses tensions... Dans le combat, ce n'est pas lui et moi, c'est nous...

La plupart des gens s'entraînent pour réaliser ce qu'ils pensent être nécessaire pour submerger ou soumettre (voire même plus) leur adversaire. D'autres (comme une substantielle part du contingent des aikidoka) vont à l'autre extrême et récitent le dogme d' »utiliser l'énergie de l’adversaire pour la retourner contre lui ».

Un des problèmes est que nous tendons à isoler des techniques, à les extraire d'un schéma général de mouvement. L'entraînement devient technico-centré au lieu d'être orienté vers des attributs (ndt ce que l'on appelle principe...). Ce-faisant, la technique est très souvent confinée dans des définitions et perfectionnée en entraînements solo censés être une solution à un environnement très complexe et imprévisible. En essence on perd la vision globale en la remplaçant par une approche détaillée et technique. Chaque aspect d'une telle technique peut être remis en cause par l'adversaire : « et si je fais... », et l'est la plupart du temps. Ceci peut conduire à un niveau de simplicité de type homme des cavernes, pouvant en arriver au point de devenir une simple histoire de force. Ce serait une très logique progression....

Le problème est que les principes devraient être soumis à un examen minutieux. Et pas seulement des photos instantanées du combat (ce que sont les techniques) souvent prise isolées de leur contexte.

Si nous approchons ces principes avec un tel examen minutieux, chaque pratiquant avec du temps et de l'effort peut développer la capacité de créer sans fin des techniques pour une situation donnée. En temps réel. A un moment, pour ce moment.

S. Puzikas (traduction L. Santiago et L V)



Exercices du matin, par Valentin Talanov




Une question d'Ignatios Rent :



J'aimerais vous poser quelques questions notamment sur la meilleure position à adopter pour dormir et sur les meilleurs exercices à effectuer après le lever du lit.




Réponse de Valentin Talanov :




Quand vous vous réveillez, la première chose à faire est de s'étirer. Etirez vous sur l'inspir et relâchez vous sur l'expir.




Puis vous pouvez travailler sur la tension/relaxation. A l'inspir, vous vous contractez, des pieds jusqu'aux fesses, à l'expir vous vous relâchez dans le sens inverse.

Puis commencez à tendre les bras, des poignets jusqu'aux épaules, puis la poitrine et l'abdomen, contractez à l'inspir et relâchez à l'expir. C'est ainsi que vous devez travailler la tension/relaxation. Puis contractez et relâchez séparément les parties du corps.



Ceci ayant créé une bonne circulation sanguine, il est maintenant bénéfique de plier les jambes au niveau des genoux, les pieds touchant le lit, et de malaxer l'abdomen, comme vous pétririez une pâte, pendant 5 à 7 minutes.

Quand vous travaillez, vous trouverez facilement des endroits douloureux, inconfortable, quelque chose de peu plaisant – restez y. Maintenez la tension à cet endroit (en pressant dessus) puis relâchez la, de manière à ce que le sang y afflue.



Après s'être massé l'abdomen, vous pouvez vous lever et je recommande de s'étirer.



Il y a des exercices où vous vous étirez tandis que vous êtes allongé sur votre dos.



Étendu sur votre dos, pliez les jambes et posez vos genoux sur l'abdomen, prenez les dans vos bras des deux cotés par l’extérieur. Faites le sur l'inspir. A l'expir, retournez dans la position initiale, lentement.
 

Au sujet des meilleures positions pour dormir...... )))))) Hem.

Je dors sur le côté droit et parfois sur le dos ! )))))))




Ok, donc, en premier, nous nous sommes étiré dans le lit, massé l'estomac. Puis étiré tout en relâchement.



Je ne recommande pas d'effectuer d'exercice en force le matin juste après le lever – après ce genre de pratique (pompe, squat, muscu, gym, course à pied – des exercices vigoureux) – même après une douche, ce qui arrive c'est que les gens veulent se recoucher.

Je ne recommande donc pas ce genre d'exercice immédiatement dans la matinée. Quand nous nous levons, nous ne nous sentons pas idéalement bien, parce que notre système nerveux ne s'est pas assez reposé.

Avoir dormi ne signifie pas que vous vous êtes reposé, que votre système nerveux a bien récupéré. C'est pourquoi nous avons toujours quelques problèmes au lever – nous ne pouvons pas nous lever aisément, d'énormes tension constatées dans le corps, sans que nous comprenions pourquoi – n'avons nous pourtant pas dormi ? *



C'est pourquoi nous réveillons notre système nerveux correctement, que nous le ramenons dans une condition normale.

Le travail doit être réalisé de manière à retrouver un tonus correct.

Je recommande donc de s'étirer mais de s'étirer dans la relaxation.

Ceci voulant dire – vous vous asseyez ou vous allongez sur le sol et vous étirez mais pas en tension, plutôt en cherchant le relâchement. Donc vous vous étirez dans et par le relâchement, en coordination avec la respiration.



L'étirement n'est pas réalisé pour le mouvement en soi mais pour la relaxation qu'il procure.



Par exemple, vous vous asseyez, les jambes légèrement écartées de part et d'autre, et vous pliez en avant, seulement ce que le corps vous autorise, seulement à la mesure de la liberté que votre corps a – et vous le faites alors que votre corps est relax, pendant l'expir.



D'autre exercices peuvent etre réalisés.



Les exercices du matin peuvent par exemple comprendre, non seulement des étirement, mais aussi des exercices en lenteur, dans des amplitudes de mobilisation confortables. Mais tout ceci doit être expliqué.



Vous devriez commencer par des choses faciles.



Par exemple : Vous vous allongez sur le dos, inspirez profondément, par le ventre – tandis que vous le faîtes, le ventre se gonfle, l'air remplissant les poumons. Puis vous expirez, le ventre se rétracte, revient en bas.

Vous travaillez comme ça avec le ventre – quelques variations de cela- puis vous pliez vos genoux, les pieds à plat au niveau du sol. Inspirez, encore dans le ventre, puis quand vous expirez, élevez le haut du corps de 15 à 20 cm du sol, pas plus.

Ainsi, vous élevez le haut du corps et ressentez une sorte de légère tension – vous sentez que vous devez faire un léger effort – ne le faites pas, ne faites pas cet effort ! Quand ce moment d'effort commence – revenez en bas, aussi doucement que vous êtes monté.

La vitesse à laquelle vous êtes monté et la vitesse à laquelle vous devez descendre doit être la même.

Vous vous élevez et revenez à chaque fois en coordonnant mouvement et respiration, c'est très important.



Au début, quand vous commencez à travailler comme ça, quelques muscles qui ne devraient pas participer au mouvement sont malgré tout impliqués – ils le seront dans un premier temps.

A la quatorzième ou quinzième fois, seuls les muscles nécessaires au mouvement seront engagés. Ceci est très important en Systema, parce que vous commencez à sentir quels sont les muscles qui participent aux mouvements – lesquels sont nécessaires et lesquels ne le sont pas.



Si vous ne pouvez pas lever le haut du corps comme ceci – la tension naissant dès le début du mouvement – levez votre tête juste un petit peu. Ne serait-ce que de quelques millimètres. Vous ne vous relevez pas pour muscler l'abdomen, vous travaillez avec votre corps tel qu'il est au moment présent.



Et si vous ne pouvez rien lever du tout, vous pouvez visualiser, même un mouvement subtil – faites le. La chose importante à faire en ce cas est le mouvement interne. Pour voir ce mouvement se réaliser, visualisez le. Même si c'est léger – c'est là, c'est fait. Vous vous levez à l'inspir, et redescendez à l'expir.



Quinze fois.



Puis vous pouvez diversifier le travail.



Par exemple, quand vous vous allongez sur le dos, prenez le genou gauche avec votre main gauche (vous pliez la jambe, le pied ne devrait ainsi plus toucher le sol) et mettez votre main droite derrière la tête (la paume en contact avec l'arrière de la tête) et inspirez. A l'expir, tournez tel une vis, avec le coude droit en direction du genou gauche.



Ce qui va se passer c'est l'engagement continuel des muscles dans le travail. Le coude, puis l'épaule et ensuite le corps.



Encore une fois -vous bougez jusqu'à ce qu'il y ait un inconfort – quand la tension commence, et que le corps ne veut juste plus bouger. Ce qui est important ici n'est pas de toucher le genou avec le coude, la chose importante c'est de bouger sans tension, et de continuer à bouger sans tension.



Faites ensuite la me chose en inversant les côtés. Aussi une quinzaine de fois.



Puis (encore allongé sur le dos) réallongez vos jambes, en les écartant légèrement, et commencez à lever une jambe à l'expir. La jambe est amenée à 5-10cm du sol, pas plus. A l'expir levez la jambe, à l'inspir relâchez. Levez, relachez. Entre 10 et 15 fois par jambe, l'une après l'autre.



Puis tournez vous et allongez vous sur le ventre. Allongez le bras gauche sur le côté et le levez le du sol, la tête est aussi tournée sur la gauche. En même temps levez votre jambe droite d'environ 5 à 10 cm du sol. Levez les à l'inspir, relâchez à l'expir.

Puis l'autre côté, 10 à 15 fois de la même manière.



Ce sera assez pour la matinée – vous sentirez comment votre corps se sentira.



Je recommande alors de réaliser des apnées avec récupération – allongé au sol sur le dos, faites le 2 ou 3 fois.



Puis prenez une douche écossaise, buvez un café et c'est tout, c'est assez !



Le système nerveux est ramené à sa condition optimale.



La douche écossaise est chaude puis froide, vous finissez tout le temps avec de l'eau froide (pas juste plus froide, mais vraiment froide en fait).



Le jet d'eau froide doit durer seulement quelques secondes (3-5 secondes).



Après ça vous vous sentirez très bien, et le corps aura un tonus optimal.




* D'autres mécanismes, circulatoires et hormonaux sont aussi mis en cause dans les douleurs du lever, notamment en cas d'inflammation (ndt)





Valentin Talanov (traduction L. Santiago)